Tarik

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Si on séparait ma vie en deux périodes distinctes, Facebook a explosé pile-poil au centre de mon existence. Quand j’avais 17 ans, les révolutions arabes ont éclaté et  j’ai eu 27 ans en confinement.

Après trois ans d’études en Angleterre dans la ville de Farnham à UCA, suivant un cours appelé « Digital Film and Screen Arts », j’ai réalisé des courts-métrages, clips musicaux et des vidéos expérimentales ou narratives. J’accompagne les artistes que je croise sur ma route, je mixe pour les soirées Marx, Engels, Lenine & Beyoncé.

Né en 1993, je suis de la génération qui a grandi avec le Web, j’ai eu un modem bruyant, un gros iMac rose et je jouais à faire des sonneries de portable sur le 3310 de ma mère. Mon syndrome artistique, je l’ai développé assez tôt, d’abord par la musique avec successivement piano, accordéon et batterie. Un peu de danse d’Afrique de l’Ouest et rapidement vidéaste amateur. C’est en allant souvent au cinéma des Variétés à Marseille, parfois seul dans des salles vides à 23h, que j’ai développé un amour du cinéma. À 16 ans, j’organisais des flashmobs, d’abord dans mon collège puis sur la fameuse Canebière de Marseille. Dans cette ville, j’étais à la tête des manifs lycéennes et c’est là qu’est né mon engagement politique et associatif.
J’ai été formé par des féministes, j’ai lutté avec des antiracistes, construit avec des écologistes, élaboré avec des anticapitalistes, crié avec des LGBTQIste.
J’ai pratiqué le théâtre et la danse contemporaine et j’ai travaillé dans un lycée pro. J’ai grandi à St. Denis et Marseille et me voilà un vrai parisien, comme les autres.

Derniers projets : 
Projections Covid-19 #ManifDeConfinement
Générique de l’anticapitaliste, l’émission.
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